De retour
sur le plus beau circuit du monde, à Spa, j’observe le ciel. Pourvu que ça
tienne …
Après mon
expérience lors de la séance d’entraînement sur ce circuit en condition de
pluie, j’avais découvert toute la difficulté de ce tracé lorsqu’il est humide
(voir http://shareracespirit.blogspot.be/2012/06/spa-du-virtuel-au-reel.html).
Le week-end
de course commence le Samedi par la vérification des équipements, voiture et
pilotes. Et très rapidement, la course commence par … des courses. Mes
chaussures ne sont pas conformes ainsi que les chaussettes de Rudi et Christophe ainsi que le casque de Nunzio. Sus au magasin ! Les soldes n’ont pas encore
commencé mais nous voilà à faire du lèche-vitrine. Dire que je raconte à ma
femme que je n’aime pas ça.
Après
remise en conformité de tout le monde, nous découvrons notre PitBox, celui de
HRT F1 lors du dernier Grand Prix, s’il vous plaît! Notre installation sera
plus simple. Une table et deux bancs au fond du stand, la voiture entourée de
ses mécanos et les vestiaires … pas de vestiaires en fait donc on se change là
où il y a de la place.
Qu’à cela
ne tienne, on n’est pas difficiles et l’aisance arrive rapidement avec un
membre de l’équipe technique dont le job est de nous rendre la vie comfortable.
Nourriture, boissons, il nous prépare tout quand c’est nécessaire. Nous sommes
choyés et c’est bien ainsi.
A partir de
14h25 commence la séance de qualification du BeTrophy, ce qui se rapprochera
plus d’une grande séance d’entraînement car aucun des quatre pilotes de la
BeTrophy 54 n’a jamais roulé dans ce véhicule sur Francorchamps. Et Nunzio ne
connaît ni la voiture, ni le circuit sauf sur Playstation.
Chacun
s’élance pour respectivement 30 minutes de prise en main, soit 8 à 9 tours par
pilote. Première satisfaction, j’établi le meilleur tour qualification de
l’équipe avec 3’12”70. Pas mal pour un débutant en compétition. Comment
expliquer cette performance face à deux co-équipiers rompus aux courses en
pelotons depuis presque 10 ans ? C’est assez simple, Rudi et Christoph sont
habitués sur une traction (Renault Clio) alors que je m’entraîne exclusivement
sur un véhicule à moteur central arière, beaucoup plus proche de l’équilibre de
notre véhicule de course. L’expérience quoi …
Après cette
séance de qualification, nous sommes invités dans la tente de Kronos pour les
“vraies qualifs”. Nous comprenons rapidement. Afin de rester conforme à
l’esprit Fun des anciennement nommées FunCup, l’ordre de départ se décidera à …
la pêche aux canards . Mes 2 garçons étant absents, c’est moi qui m’y colle et
sort le numéro 9. Belle performance !
Le
lendemain, ciel toujours menaçant mais ça tient. Et le Dimanche se passera sans
aucune pluie. A notre plus grand bonheur. Après le briefing des pilotes et le
rappel des règles de sécurité, nous voilà à décider de l’ordre des 4 pilotes
sur les 6 heures de courses. Avec des arrêts obligatoires toutes les 60
minutes, ça ne tombe pas juste. On s’arrache les cheveux et finalement les
pilotes “maison” Rudi et Christophe rouleront une heure chacun et les pilotes
“payants” 2 heures.
Eh oui,
comme en F1 celui qui arrive avec la valise de billets a la priorité. Quoique
de valise il n’est pas vraiment question, il s’agit plutôt d’envellope. Passons
…
La lourde tâche de prendre le départ revient à Rudi. C’est l’expérience qui parle. Après un bon départ, Rudi se situe autour de la dixième place avant de chuter lourdement avec des temps au tour qui se situent à 3”17. Vraiment trop bas pour jouer la gagne. L’explication nous arrive lors du premier ravittaillement. La quatrième vitesse n’est plus. Paix à son âme nous devons nous contenter de rouler en troisième et cinquième. Fatalement, ça marche beaucoup moins bien comme ça. Je prend le volant et prend mes marques avec la nouvelle commande de boîte en U. 3ème/5ème. C’est simple. Sur Spa, cela signifie changer 3 fois de rapport, c’est tout. En définitive, cela devient quasiment une boîte auto. Il ne faut pas oublier de changer de rapport tellement c’est peu fréquent.
Après 2x 1
heure de roulage, mon meilleur temps se situe à 3”12. Le même qu’en
qualification mais avec un rapport de moins. Et de nouveau le meilleur temps de
l’équipe. Que dire si j’avais eu une boîte complète !
Christoph
effectue le dernier roulage et ramène la voiture de justesse. Visiblement les
soucis sont remontés jusque dans l’embrayage qui a lâché à la fin du dernier
tour. Une analyse approfondie des composants révélera plus tard que le pignon
de 4ème s’est fendu entraînant d’autres composants qui détruisaient petit à
petit l’ensemble de transmission. Une chance d’avoir pu terminé.
Nous
finissons 17ème sur 25 voitures, heureux d’avoir roulé 6 heures sans arrêts, ce
qui ne fut pas le cas d’autres équipe. Nous gagnons tout de même de Trophée
GT2i qui revenais … au 17ème. Il faut savoir viser dans la vie.
Rendez-vous
est déjà pris pour les 7 et 8 Juillet prochains, de nouveau à Spa-Francorchamps
pour les 3000 kilomètres, soit 25 heures de courses. Avec plus de pilotes et
une nouvelle boîte de vitesse.
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