mercredi 11 juillet 2012

BeTrophy 2012: Première ! (8-10 Juin 2012)




De retour sur le plus beau circuit du monde, à Spa, j’observe le ciel. Pourvu que ça tienne …
Après mon expérience lors de la séance d’entraînement sur ce circuit en condition de pluie, j’avais découvert toute la difficulté de ce tracé lorsqu’il est humide (voir http://shareracespirit.blogspot.be/2012/06/spa-du-virtuel-au-reel.html).

Le week-end de course commence le Samedi par la vérification des équipements, voiture et pilotes. Et très rapidement, la course commence par … des courses. Mes chaussures ne sont pas conformes ainsi que les chaussettes de Rudi et Christophe ainsi que le casque de Nunzio. Sus au magasin ! Les soldes n’ont pas encore commencé mais nous voilà à faire du lèche-vitrine. Dire que je raconte à ma femme que je n’aime pas ça.



Après remise en conformité de tout le monde, nous découvrons notre PitBox, celui de HRT F1 lors du dernier Grand Prix, s’il vous plaît! Notre installation sera plus simple. Une table et deux bancs au fond du stand, la voiture entourée de ses mécanos et les vestiaires … pas de vestiaires en fait donc on se change là où il y a de la place.


Qu’à cela ne tienne, on n’est pas difficiles et l’aisance arrive rapidement avec un membre de l’équipe technique dont le job est de nous rendre la vie comfortable. Nourriture, boissons, il nous prépare tout quand c’est nécessaire. Nous sommes choyés et c’est bien ainsi.

A partir de 14h25 commence la séance de qualification du BeTrophy, ce qui se rapprochera plus d’une grande séance d’entraînement car aucun des quatre pilotes de la BeTrophy 54 n’a jamais roulé dans ce véhicule sur Francorchamps. Et Nunzio ne connaît ni la voiture, ni le circuit sauf sur Playstation.



Chacun s’élance pour respectivement 30 minutes de prise en main, soit 8 à 9 tours par pilote. Première satisfaction, j’établi le meilleur tour qualification de l’équipe avec 3’12”70. Pas mal pour un débutant en compétition. Comment expliquer cette performance face à deux co-équipiers rompus aux courses en pelotons depuis presque 10 ans ? C’est assez simple, Rudi et Christoph sont habitués sur une traction (Renault Clio) alors que je m’entraîne exclusivement sur un véhicule à moteur central arière, beaucoup plus proche de l’équilibre de notre véhicule de course. L’expérience quoi …



Après cette séance de qualification, nous sommes invités dans la tente de Kronos pour les “vraies qualifs”. Nous comprenons rapidement. Afin de rester conforme à l’esprit Fun des anciennement nommées FunCup, l’ordre de départ se décidera à … la pêche aux canards . Mes 2 garçons étant absents, c’est moi qui m’y colle et sort le numéro 9. Belle performance !



Le lendemain, ciel toujours menaçant mais ça tient. Et le Dimanche se passera sans aucune pluie. A notre plus grand bonheur. Après le briefing des pilotes et le rappel des règles de sécurité, nous voilà à décider de l’ordre des 4 pilotes sur les 6 heures de courses. Avec des arrêts obligatoires toutes les 60 minutes, ça ne tombe pas juste. On s’arrache les cheveux et finalement les pilotes “maison” Rudi et Christophe rouleront une heure chacun et les pilotes “payants” 2 heures.


Eh oui, comme en F1 celui qui arrive avec la valise de billets a la priorité. Quoique de valise il n’est pas vraiment question, il s’agit plutôt d’envellope. Passons …


La lourde tâche de prendre le départ revient à Rudi. C’est l’expérience qui parle. Après un bon départ, Rudi se situe autour de la dixième place avant de chuter lourdement avec des temps au tour qui se situent à 3”17. Vraiment trop bas pour jouer la gagne. L’explication nous arrive lors du premier ravittaillement. La quatrième vitesse n’est plus. Paix à son âme nous devons nous contenter de rouler en troisième et cinquième. Fatalement, ça marche beaucoup moins bien comme ça. Je prend le volant et prend mes marques avec la nouvelle commande de boîte en U. 3ème/5ème. C’est simple. Sur Spa, cela signifie changer 3 fois de rapport, c’est tout. En définitive, cela devient quasiment une boîte auto. Il ne faut pas oublier de changer de rapport tellement c’est peu fréquent.

Après 2x 1 heure de roulage, mon meilleur temps se situe à 3”12. Le même qu’en qualification mais avec un rapport de moins. Et de nouveau le meilleur temps de l’équipe. Que dire si j’avais eu une boîte complète !



Christoph effectue le dernier roulage et ramène la voiture de justesse. Visiblement les soucis sont remontés jusque dans l’embrayage qui a lâché à la fin du dernier tour. Une analyse approfondie des composants révélera plus tard que le pignon de 4ème s’est fendu entraînant d’autres composants qui détruisaient petit à petit l’ensemble de transmission. Une chance d’avoir pu terminé.



Nous finissons 17ème sur 25 voitures, heureux d’avoir roulé 6 heures sans arrêts, ce qui ne fut pas le cas d’autres équipe. Nous gagnons tout de même de Trophée GT2i qui revenais … au 17ème. Il faut savoir viser dans la vie.



Rendez-vous est déjà pris pour les 7 et 8 Juillet prochains, de nouveau à Spa-Francorchamps pour les 3000 kilomètres, soit 25 heures de courses. Avec plus de pilotes et une nouvelle boîte de vitesse.

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